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17 octobre – Journée mondiale du don d’organes et de tissus

La Journée mondiale du don d’organes et de tissus, créée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est symbolisée par un ruban vert.
Son objectif : sensibiliser, informer et favoriser le dialogue autour du don d’organes et de tissus afin de faire évoluer les mentalités et de réduire les oppositions.

👉 Message essentiel à retenir :
« Pour sauver des vies, rappelez à vos proches que vous êtes donneur d’organes. »

🔗 Pour en savoir plus : dondorganes.fr

De quoi s’agit-il ?

Une greffe est le transfert, chez un patient receveur, d’un greffon constitué de cellules, d’un tissu, d’une partie d’organe ou d’un organe entier, issu d’un donneur.

En 2024, 6 034 greffes d’organes (dont 1 439 greffes de foie) ont été réalisées en France, soit 17 par jour en moyenne. Du nouveau-né à la personne âgée, nombreux sont les patients dont la vie est sauvée ou considérablement améliorée grâce à une transplantation. Pour les enfants atteints de maladies hépatiques graves, la transplantation du foie est souvent le seul traitement permettant de sauver leur vie.

Que peut-on greffer ?

  • Des organes : foie, cœur, poumons, intestins, pancréas, reins
  • Des tissus : cornées, os, artères, veines, peau, valves cardiaques, tendons, ligaments

Chiffres clés 2024 (France)

  • 22 585 patients inscrits sur liste d’attente au 1er janvier 2025, dont 11 666 en attente active
  • 8 378 nouveaux inscrits en 2024
  • 852 patients décédés en attente, malgré une baisse de 9,8 % par rapport à 2023 (~2 à 3 décès par jour)
  • Taux d’opposition des proches : 36,4 % en moyenne, jusqu’à 53,5 % en Île-de-France
  • Répartition par organe en 2024 :

    3 757 reins
    1 439 foies
    414 cœurs
    323 poumons
    91 pancréas
    9 cardio-pulmonaires
    1 intestin

Focus sur le don d’organes et la greffe chez l’enfant

En 2023 (derniers chiffres disponibles) :

260 enfants ont été inscrits en attente, dont :

  • 118 pour une greffe hépatique
  • 111 pour une greffe rénale
  • 25 pour une greffe cardiaque
  • moins de 10 pour une greffe pulmonaire

18 enfants sont décédés en attente de greffe, faute de greffon compatible.

Le nombre de donneurs pédiatriques (moins de 18 ans) a diminué de 22,6 % depuis 2018, particulièrement chez les plus jeunes.

Le taux d’opposition parentale a atteint 47 % en 2023, contre 30 % en 2011.

Ces chiffres montrent combien la mobilisation autour du don d’organes concerne aussi les plus jeunes, pour qui chaque greffon peut faire la différence entre la vie et la mort.

Que dit la loi ?

En France, trois principes fondamentaux encadrent le don d’organes :

  1. Le consentement présumé : nous sommes tous considérés comme donneurs, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus.
  2. La gratuité du don : aucun don ne peut donner lieu à rémunération.
  3. L’anonymat : il n’y a pas de lien direct entre le donneur et le receveur.

Ainsi, la loi prévoit que nous sommes tous donneurs potentiels, sauf si nous avons exprimé notre refus de notre vivant, soit en nous inscrivant sur le registre national des refus, soit en en ayant parlé clairement à nos proches.


➡️ C’est pourquoi il est indispensable d’aborder ce sujet avec son entourage, afin que chacun connaisse et respecte votre volonté.
Au moment du décès, l’entourage est en effet sollicité par les équipes médicales : s’il connaît clairement la position du défunt, il pourra la transmettre et ainsi faciliter le respect de son choix.

💚 Cette journée du 17 octobre est l’occasion de rappeler que le don d’organes et de tissus sauve des vies.

L’AMFE est engagée dans la promotion de ces dons de vie. La transplantation représente souvent l’unique espoir de survie pour de nombreux enfants et jeunes adultes atteints de maladies hépatiques.

🎥 Des vidéos pédagogiques sur la transplantation pédiatrique et ses complications potentielles sont actuellement en cours de montage.
L’AMFE vous informera très prochainement de leur disponibilité.
Ces vidéos ont été réalisées avec le soutien des équipes soignantes de l’hôpital Bicêtre (centre de référence coordonnateur des maladies cholestatiques du foie), financées par la Filière de santé maladies rares du foie (FILFOIE) et coordonnées par l’AMFE.

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